LE BENGAL

le bengal

Le bengal, la beauté d’un chat sauvage  

 

Numéro 3 au Top Ten des chats de race, le bengal règne sur nos cœurs, robe soyeuse et poudrée d’or, à rosettes ou marbrures, mais sa beauté à couper le souffle n’est pas le seul attrait chez le Chat Léopard : nageur et escaladeur, coureur et grand séducteur, il fait ami-ami avec toute la maisonnée, chats, chiens et Nac. Le Bengal a tout pour lui.

« Dieu a fait le chat pour donner à l’homme le plaisir de caresser le tigre ».

Joseph Méry (1797-1866)

Agile, gracieux, l’encolure longue et musclée, l’œil qui brille, d’une couleur verte, or, bleue ou aigue-marine. Le Bengal entre nos murs est un rêve depuis les années 80. Mais comment a-t-on fini par avoir ce privilège ?

C’est indéniable, chat sauvage ou chat domestique, le Bengal a la même taille à peu de chose près : un corps de 60 cm de long, une queue de 40 cm, voilà pour le félin qui court dans la savane, dans le sud et l’est de l’Asie. Légèrement plus grand que notre beau chat de race, il ne pèse pas plus lourd: 3 à 4 kg. Il passe sa vie à chasser, nager, grimper aux arbres. Un rêve de beauté. Pelage jaune ocre ou brun orné de rosettes ou taches annulaires, foncées à l’intérieur, il a le nez brun-rose. Son regard est fascinant, ses yeux sont brun-jaune ou jaune verdâtre. C’est évident, nul ne peut le caresser.

Est-ce pour cette raison que l’on en pince pour notre Bengal, qui, physiquement, doit être selon le standard « le plus proche possible du léopard » ?

On hérite d’une expérience fantastique due à la généticienne Jean Mill, qui vivait en Arizona. Un jour, lui vient l’idée de croiser un léopard et un chat domestique. Initiative originale qui va se concrétiser selon ses vœux. Nous sommes en 1983. Kin-Kin, bébé Bengal, va naître de cette union. Il suscite la curiosité des photographes. Joli comme un cœur, il fait la fierté de la généticienne, qui, de ce pas, poursuit ses recherches. Pour réaliser ses travaux à l’Université de Davis, elle sollicite à nouveau les deux parents du jeune Kin-Kin. Et de leur accouplement va naître une belle portée de huit chatons. Jean Mill projette de marier ces jolis chats à des races différentes. Et pourquoi pas le Mau Egyptien, l’Abyssin, le Burmese ? Le résultat est prometteur. On se pâme d’admiration. Une nouvelle race est née. Voici donc le premier Bengal domestique !

Extrait de Matou Chat N°43

 


Suite de l’article,  se procurer le N°43 de Matou Chat

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