Le chat-lion règne sur nos cœurs.
Le Maine Coon, c’est l’histoire d’un coup de foudre. Dès son arrivée en France, le bel américain a fait tourner nos têtes. Robe longue à collerette, profil léonin, longue queue en panache… le chat-lion nous a conquis. Dix ans déjà que dure cette histoire d’amour entre le Maine Coon et nous.
« Je ne pense pas que les chats prennent le pouvoir un jour. Ils sont trop intelligents pour cela. Ils ont compris que le pouvoir, ça use les griffes ».
Yves Duteil (1949)
La montée en flèche du Maine Coon dans le cœur des hommes ne tient pas seulement à sa beauté, son élégance, mais à sa noblesse de caractère. Sociable et doux, grand ami des enfants, le Maine Coon séduit son monde.
Pour bien percevoir ce conte de fées, revenons aux racines de ce magnifique félin. Avant d’être reconnu comme chat de race outre-Atlantique, c’est-à-dire en 1983, le Maine Coon a navigué entre deux eaux. En effet, il descend de chats américains qui avaient été exportés d’Europe : ils venaient des îles britanniques. De simples chats ordinaires dont on appréciait les qualités de chasseurs de rats. Un atout considérable. On sait combien à l’époque, on vénère Felis sylvestris sur un bateau : il chasse les rongeurs qui, en grignotant les boots, provoquent d’inévitables catastrophes sur les bateaux dézingués. Le chat est donc considéré par les marins comme étant indispensable, voire comme un sauveur de vies humaines.
Puis débarquement sur la côte est américaine : lâchés dans la nature, les chats explorent les terres, chassent dans la campagne et s’invitent dans les fermes. Leur nouvelle patrie s’appelle le Maine. Une aubaine, ils porteront ce nom. Mais accompagné de coon. Par référence au Racoon. Ainsi appelle-t-on le raton laveur que l’on a soupçonné d’être son ascendant. Pure imagination ! Ainsi nommé, notre matou s’active dans la campagne, ennemi juré des rats, furets et belettes. Redoutable chasseur, c’est la réputation qui colle à la peau du Maine Coon.