Par Axelle Delatoile
On a tous entendu des formules célèbres sur l’amour : « Avec le temps, on n’aime plus » comme le chante Léo Ferré dans la célèbre et émouvante chanson « Avec le temps tout s’en va ». Ou bien encore en littérature, on a lu et relu « L’amour dure trois ans », le roman de Frédéric Beigbeder, devenu un film tourné avec Gaspard Proust en 2011, à partir d’un synopsis de Marc Marronnier…
Venons-en au cœur du sujet : le couple Philo et Choupette, ne vous est pas inconnu. Normal, dans Matou Chat, on les met à l’honneur à la Saint Valentin. Parce qu’ils le valent bien. Un sujet que l’on remet encore sur le tapis, cela s’appelle dans la presse « un marronnier ».
Depuis des années, ces deux amours de chats, Philo le noir et blanc, Choupette, la noire et blanche, nés à Deauville il y a 17 ans, ayant vécu au Maroc puis venus s’installer à Bordeaux, vivent, quel que soit leur point de chute, « collés- serrés ». Comme dans la chanson de Laurent Voulzy et Alain Souchon. Ils sont inséparables.
Certes l’amour tendre a aussi son revers. Ils n’échappent pas aux scènes de ménage scandées par des batailles, griffures, morsures, grondements « pousse-toi-d’là-que-j’my-mette- Je- suis- ici- chez- moi ». Mais comme c’est étrange ! L’amour prend le dessus. Et les voici à nouveau réconciliés, enfouis dans les pattes l’un de l’autre, blottis, enlacés, ronronnant d’aise et d’amour.
Cet amour félin qui perdure nous touche en plein cœur. Matou Chat n’imaginait pas qu’en 2018, numéro 22, le sujet Philo et Choupette deviendrait un marronnier comme on dit dans le jargon journalistique. Nos deux héros étaient ainsi présentés dans nos colonnes : « ils sont félins pour l’autre ». Pouvait-on prévoir dans le numéro 28, en 2019, rebelote, qu’ils apparaitraient à nouveau sous le titre « A la Saint Valentin, les chats ont le béguin » ?