Allergie aux chats

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Extrait de Matou Chat N°41

Un facteur de mal-être pour tous

Véritable fléau pour certains amoureux des chats, l’allergie à l’espèce féline est pourtant particulièrement répandue chez l’Homme. Impensable cependant pour la plupart des propriétaires concernés de se séparer de leur petit félin ! Des solutions existent, dont une dernière, récente, basée sur l’alimentation de l’animal.

 

L’allergie aux chats fait partie des principales raisons invoquées pour justifier la non possession de cette espèce par un foyer qui, pourtant, en aurait envie. Et cette maladie est loin d’être anecdotique puisqu’elle toucherait près d’un adulte sur cinq dans le monde.

Rhinite, yeux larmoyants, éternuements… les symptômes chez l’allergique peuvent être terriblement gênants.

Pour rappel, l’allergie est une réaction immunitaire spécifique dépassant son objectif initial protecteur, cet excès aboutissant à un certain nombre de symptômes.

L’allergie aux animaux de compagnie est classée parmi les hypersensibilités de type 1, la forme d’allergie la plus classique. Elle comporte une phase initiale de sensibilisation à l’allergène en cause, en l’occurrence chez le chat le Fel d1 qui est son allergène majeur (il en existe cependant 7 autres mais sensiblement moins impliqués dans le phénomène allergique).

Il est véhiculé dans l’air ambiant par diverses particules dans les maisons hébergeant un chat. Ces particules peuvent persister assez longtemps, ce qui explique que les personnes allergiques qui entrent dans un foyer possesseur de chat puissent présenter des symptômes assez rapidement, en moins d’une demi-heure.

  Désensibilisation pour guérir

Dans les cas d’allergie aux animaux domestiques, on rencontre la forme dite muqueuse de l’hypersensibilité de type I, liée à la pénétration des allergènes dans l’organisme humain par les voies aériennes (yeux, cavités nasales, trachée et bronches).

Les symptômes sont en rapport avec ces voies d’entrée des allergènes et vont de la rhinite allergique à l’asthme. Des tests allergéniques permettent de confirmer le diagnostic clinique. Plusieurs traitements sont proposés pour gérer l’allergie au chat, essentiellement des traitements symptomatiques (anti- histaminiques, corticoïdes). S’ils permettent d’atténuer les crises, ils ne guérissent pas la maladie allergique.

La désensibilisation est la seule option pour « guérir » un allergique mais cette approche est longue et fastidieuse. Elle consiste en l’administration d’allergènes à doses croissantes jusqu’à ce que l’organisme les tolère.

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