Un accompagnement spécifique est nécessaire.
Meilleure alimentation, augmentation de la médicalisation, stérilisation, plus grande considération pour le chat qui est d’ailleurs comme un membre de la famille… : tous ces facteurs contribuent à l’allongement de l’espérance de vie de nos félins. Mais pour que longévité rime avec qualité de vie, accompagner son chat âgé de manière appropriée est nécessaire.
Tout comme la population humaine et canine, la population féline voit son espérance de vie augmenter (elle varie aujourd’hui entre 12 et 14 ans), en lien avec une médicalisation croissante et une meilleure alimentation notamment.
Bien sûr de nombreux facteurs influencent cette longévité : suivi vétérinaire, mode de vie, stérilisation, qualité de l’alimentation, etc.
Corollaire de cette longévité qui s’accroît, la gériatrie féline est elle aussi une discipline en plein essor car cette population vieillissante est sujette à des affections spécifiques et notamment des maladies chroniques qui nécessitent un suivi vétérinaire régulier.
Accompagner son chat âgé est une règle sine qua none si on veut lui offrir une fin de vie agréable, en intervenant précocement en cas d’anomalies ou de changement comportemental, potentiellement indicateur d’une affection sous-jacente.
Le chat âgé est en effet plus vulnérable que l’individu adulte. Le vieillissement s’accompagne d’un ensemble de processus physiologiques qui expliquent cette plus grande sensibilité. Ainsi, le vieillissement se caractérise par un ensemble de changements morphologiques, fonctionnels et comportementaux qui démarrent plus ou moins tôt en fonction des individus.
Signes physiques plus ou moins marqués
Les signes physiques du vieillissement sont nombreux et plus ou moins marqués : fonte musculaire (amyotrophie) qui modifie la silhouette de l’animal, changements pondéraux, problèmes locomoteurs (chat qui a du mal à sauter), blanchiment du poil, baisse d’activité, etc…
Extrait de Matouchat n°44